Réclame
J’ai pondu le premier brouillon il y a un an, et puis j’ai reculé devant l’ampleur de la tâche. Là ça faisait trois mois que j’écrivais, relisait, corrigeait et réécrivait. Aujourd’hui, je suis heureux et pas peu fier de vous envoyer lire La gueule que tu mérites, un texte que j’ai voulu riche et plaisant, et qui parle de Facebook, de publicité, de vie privée et d’identité dans un monde surconnecté.
La dernière partie, publiée ce matin, traite plus spécifiquement de la société de surveillance — voici un petit avant-goût, pour vous donner envie d’en lire plus :
« Depuis quelques mois que les peuples arabes se révoltent, nos journalistes ont entrepris de s’exciter sur le concept de révolution Facebook. Les articles abondent sur le rôle de ces nouveaux outils dans les révolutions tunisienne et égyptienne, parce qu’il y a là, apparemment, quelque chose de paradoxal : des peuples opprimés sont venus à bout de leurs dictateurs en utilisant les outils que nous craignons tant, précisément pour le pouvoir qu’ils donnent sur nous. »
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Legion
19 avril 2011C’est déprimant, en lisant l’article je réalise pourquoi tant de gens adhèrent aux théories de la conspiration : parce que l’idée que le monde va mal à cause d’une poignée de manipulateurs sournois est autrement plus cinématographique et romantique que l’horrible vérité, que c’est juste la résultante mécanique de la somme collective des apathies individuelles.